La guerre de 2020 au Haut-Karabakh, également connue sous le nom de guerre d'automne, est un conflit armé qui a opposé l'Azerbaïdjan et l'Arménie, avec le soutien des partenaires régionaux, entre le 27 septembre et le 10 novembre 2020.
Le Haut-Karabakh est une région controversée située dans le Caucase du Sud, disputée depuis des décennies entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. En 1988, pendant la période de l'Union soviétique, le Haut-Karabakh a demandé son rattachement à l'Arménie, provoquant une violente guerre entre les deux pays. Cette guerre a pris fin en 1994 avec un cessez-le-feu, mais la question territoriale est restée non résolue.
La guerre de 2020 a commencé lorsque l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire majeure contre les forces arméniennes dans la région du Haut-Karabakh, cherchant à reprendre le contrôle des territoires perdus lors du conflit précédent. L'Azerbaïdjan a bénéficié du soutien de la Turquie, tandis que l'Arménie a reçu un soutien de la Russie.
Le conflit a été extrêmement violent, avec des combats intenses dans plusieurs régions du Haut-Karabakh. Les forces azerbaïdjanaises ont employé des drones et des armes sophistiquées, tandis que l'Arménie a utilisé des roquettes et des missiles. Les deux parties ont subi de lourdes pertes en vies humaines et des destructions considérables ont été signalées dans les zones urbaines.
Finalement, le 10 novembre 2020, un cessez-le-feu a été signé sous les auspices de la Russie. Selon les termes de l'accord, l'Azerbaïdjan a conservé le contrôle des territoires qu'il avait capturés pendant la guerre, tandis que certaines parties du Haut-Karabakh seraient rendues à l'Azerbaïdjan. Les forces de maintien de la paix russes ont été déployées dans la région pour superviser l'application de l'accord.
Cette guerre a eu des conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations civiles, avec des milliers de personnes déplacées et des destructions massives des infrastructures. Elle a soulevé de nombreuses préoccupations quant aux droits de l'homme et aux crimes de guerre commis par les parties impliquées.
Le statut final du Haut-Karabakh reste incertain, et il est évident que la question territoriale continuera de peser sur les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. La communauté internationale, y compris les organisations régionales telles que l'Union européenne et les Nations Unies, continue de plaider en faveur d'une solution pacifique et d'une résolution négociée de ce conflit.
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